Plus fou que ça... tumeur !
Éditions : Stanké
Année : 2010
Pages : 254
Catégorie : Faits vécus¸
Résumé
Véronique, jeune publicitaire de 37 ans, a trois enfants en garde partagée, deux chats à temps plein et. Un cancer cérébral. Elle a reçu son diagnostic en mars 2009. Rapidement, sa famille et ses amis l'ont submergée de lectures recommandées. Ils avaient tous les meilleures intentions du monde, mais ces lectures étaient lourdes et déprimantes. Vivre le cancer était déjà assez difficile pour Véronique, elle n'avait pas le goût de lire des ouvrages sérieux sur le sujet !
Elle avait besoin de rire et de dédramatiser. Elle avait envie de légèreté pour aborder les mois difficiles qui l'attendaient. Malheureusement, elle n'a rien trouvé. Alors, elle s'est dit : « Pourquoi ne pas écrire moi-même le livre que j'aurais aimé avoir sous la main ? » C'est ainsi qu'elle est devenue la « Bridget Jones » du cancer ! A travers une vie de famille mouvementée, entre les traitements de chimio et de radiothérapie, suivez ses aventures rocambolesques, parfois tristes, souvent drôles, mais toujours touchantes. Peut-être que certains seront offusqués par ses propos car, après tout, comment peut-on rire d'un sujet si grave ? C'est vrai. Le cancer, ce n'est pas drôle. Mais mieux vaut en rire qu'en mourir. Alors, pourquoi ne pas rire avec elle ?
Elle avait besoin de rire et de dédramatiser. Elle avait envie de légèreté pour aborder les mois difficiles qui l'attendaient. Malheureusement, elle n'a rien trouvé. Alors, elle s'est dit : « Pourquoi ne pas écrire moi-même le livre que j'aurais aimé avoir sous la main ? » C'est ainsi qu'elle est devenue la « Bridget Jones » du cancer ! A travers une vie de famille mouvementée, entre les traitements de chimio et de radiothérapie, suivez ses aventures rocambolesques, parfois tristes, souvent drôles, mais toujours touchantes. Peut-être que certains seront offusqués par ses propos car, après tout, comment peut-on rire d'un sujet si grave ? C'est vrai. Le cancer, ce n'est pas drôle. Mais mieux vaut en rire qu'en mourir. Alors, pourquoi ne pas rire avec elle ?
Source : archambault.ca
Mon avis
Une ravissante découverte que voici ! Aux premiers abords, cela n’aurait pas été une lecture que j’aurais choisit moi-même. C’est pourquoi je suis ravie de l’avoir lu dans le cadre d’un partenariat, car j’aurais passé à côté d’une lecture dont la gaieté et l’audace se mêlent ensemble pour offrir une lecture qui a tout lieu d’être un baume pour le cœur. Le titre peut en surprendre plus d’un, car la notion du cancer s’allie rarement à l’humour. En général, les personnes souffrant d’une tumeur ne voient pas souvent le côté positif dans la vie quotidienne et ceci est tout à fait compréhensif. Or, dans cette légère autobiographie, l’auteure décide d’aborder et de conter sa maladie avec une ferveur teintée de positivisme qui lui permet de saupoudrer son existence avec un brin d’humour attendrissant. On se laisse bercer par son ton allègre qui contraste si étrangement avec le thème de son roman. Mais nonobstant cette facette toute particulière d’évoquer un sujet sensible, le livre n’est pas dénué d’une tendre émotivité. Celle-ci coule entre les mots, à travers la gaieté de l’auteure, à travers son histoire et on ressent ce qu’elle a pu endurer pendant son combat contre la maladie. Je voudrais souligner également la chance qu’elle a eut dans son malheur et elle-même s’étonne des circonstances qui lui ont évité le paroxysme de la gravité de sa tumeur, un saisissement dans lequel on éprouve sa gratitude envers la vie ou même devrais-je dire, son étoile bienfaitrice.
Vous comprenez ainsi que le cancer est le thème central de ce livre. Et lorsqu’on parle de tumeur, on parle également d’hôpitaux. En effet, on constate à travers les « yeux » de l’auteure toute la confusion régnant à l’intérieur de ces bâtiments blanchâtres. Non pas qu’elle dénonce les infirmières et les médecins, puisque ceux-ci sont en quelques sortes des victimes, mais plutôt qu’elle met en évidence par son expérience la désorganisation du système de santé au Québec. Ayant déjà vécu une nuit blanche à l’hôpital, je comprends parfaitement le découragement qu’il l’habite. La confusion règne dans ce système souvent mal organisé, les documents se perdent et si le patient ne suit pas son dossier d’un œil scrupuleux, il est fort probable que les choses n’avancent guère plus rapidement. La responsabilité de Véronique lui a évité au moins ce prolongement, bien que les résultats de ces tests ou autres étaient tout de même long à venir malgré ses efforts. Ainsi, ceci nous offre une vision assez véridique de notre système de santé, de quoi décourager un peu cependant. Toutefois, j’aurais aimé davantage qu’elle pousse dans sa maladie. J’ai eu l’impression de ne voir qu’une mince partie de cette tumeur et étrangement, j’avais de la difficulté à croire que la chimiothérapie et la radiothérapie ne la faisaient pas autant souffrir physiquement ( du moins, c’est ce que je percevais lors de la lecture ). Je pense que j’aurais trouvé ce livre plus complet si elle aurait abordé toutes les facettes de son cancer. Néanmoins, cela ne dérange aucunement le plaisir de la lecture et la personnalité rafraîchissante de Véronique permet à ce que le livre ne soit pas lourd émotionnellement. Les anecdotes fusent et on entre également dans son petit quotidien comme si cette auteure avait été une connaissance bien réelle.
De ce fait, c’est un livre « ensoleillé » que je conseille à tous lecteurs et notamment, à ceux qui ont vécu ou qui subissent les assauts du cancer puisque l’auteure transmet sa part de positivisme à travers les pages. À la fois personnel tel un journal intime et empreint d’humour où s’ajoute quelques fois de l’ironie bien placée, ce roman bienfaiteur est à découvrir rapidement. Chapeau à l’auteure pour ce premier bébé pourvu d’une belle subjectivité ! De même, mes remerciements à Babelio et aux éditions Stanké pour cet intéressant partenariat !