mardi 21 décembre 2010

Plus fou que ça... tumeur ! de Véronique Lettre

Plus fou que ça... tumeur !






Éditions : Stanké
Année : 2010
Pages : 254
Catégorie : Faits vécus¸

Résumé 

Véronique, jeune publicitaire de 37 ans, a trois enfants en garde partagée, deux chats à temps plein et. Un cancer cérébral. Elle a reçu son diagnostic en mars 2009. Rapidement, sa famille et ses amis l'ont submergée de lectures recommandées. Ils avaient tous les meilleures intentions du monde, mais ces lectures étaient lourdes et déprimantes. Vivre le cancer était déjà assez difficile pour Véronique, elle n'avait pas le goût de lire des ouvrages sérieux sur le sujet !
Elle avait besoin de rire et de dédramatiser. Elle avait envie de légèreté pour aborder les mois difficiles qui l'attendaient. Malheureusement, elle n'a rien trouvé. Alors, elle s'est dit : « Pourquoi ne pas écrire moi-même le livre que j'aurais aimé avoir sous la main ? » C'est ainsi qu'elle est devenue la « Bridget Jones » du cancer ! A travers une vie de famille mouvementée, entre les traitements de chimio et de radiothérapie, suivez ses aventures rocambolesques, parfois tristes, souvent drôles, mais toujours touchantes. Peut-être que certains seront offusqués par ses propos car, après tout, comment peut-on rire d'un sujet si grave ? C'est vrai. Le cancer, ce n'est pas drôle. Mais mieux vaut en rire qu'en mourir. Alors, pourquoi ne pas rire avec elle ?


Source : archambault.ca

 


 

Mon avis


Une ravissante découverte que voici ! Aux premiers abords, cela n’aurait pas été une lecture que j’aurais choisit moi-même. C’est pourquoi je suis ravie de l’avoir lu dans le cadre d’un partenariat, car j’aurais passé à côté d’une lecture dont la gaieté et l’audace se mêlent ensemble pour offrir une lecture qui a tout lieu d’être un baume pour le cœur. Le titre peut en surprendre plus d’un, car la notion du cancer s’allie rarement à l’humour. En général, les personnes souffrant d’une tumeur ne voient pas souvent le côté positif dans la vie quotidienne et ceci est tout à fait compréhensif. Or, dans cette légère autobiographie, l’auteure décide d’aborder et de conter sa maladie avec une ferveur teintée de positivisme qui lui permet de saupoudrer son existence avec un brin d’humour attendrissant. On se laisse bercer par son ton allègre qui contraste si étrangement avec le thème de son roman. Mais nonobstant cette facette toute particulière d’évoquer un sujet sensible, le livre n’est pas dénué d’une tendre émotivité. Celle-ci coule entre les mots, à travers la gaieté de l’auteure, à travers son histoire et on ressent ce qu’elle a pu endurer pendant son combat contre la maladie. Je voudrais souligner également la chance qu’elle a eut dans son malheur et elle-même s’étonne des circonstances qui lui ont évité le paroxysme de la gravité de sa tumeur, un saisissement dans lequel on éprouve sa gratitude envers la vie ou même devrais-je dire, son étoile bienfaitrice.

Vous comprenez ainsi que le cancer est le thème central de ce livre. Et lorsqu’on parle de tumeur, on parle également d’hôpitaux. En effet, on constate à travers les « yeux » de l’auteure toute la confusion régnant à l’intérieur de ces bâtiments blanchâtres. Non pas qu’elle dénonce les infirmières et les médecins, puisque ceux-ci sont en quelques sortes des victimes, mais plutôt qu’elle met en évidence par son expérience la désorganisation du système de santé au Québec. Ayant déjà vécu une nuit blanche à l’hôpital, je comprends parfaitement le découragement qu’il l’habite. La confusion règne dans ce système souvent mal organisé, les documents se perdent et si le patient ne suit pas son dossier d’un œil scrupuleux, il est fort probable que les choses n’avancent guère plus rapidement. La responsabilité de Véronique lui a évité au moins ce prolongement, bien que les résultats de ces tests ou autres étaient tout de même long à venir malgré ses efforts. Ainsi, ceci nous offre une vision assez véridique de notre système de santé, de quoi décourager un peu cependant. Toutefois, j’aurais aimé davantage qu’elle pousse dans sa maladie. J’ai eu l’impression de ne voir qu’une mince partie de cette tumeur et étrangement, j’avais de la difficulté à croire que la chimiothérapie et la radiothérapie ne la faisaient pas autant souffrir physiquement ( du moins, c’est ce que je percevais lors de la lecture ). Je pense que j’aurais trouvé ce livre plus complet si elle aurait abordé toutes les facettes de son cancer. Néanmoins, cela ne dérange aucunement le plaisir de la lecture et la personnalité rafraîchissante de Véronique permet à ce que le livre ne soit pas lourd émotionnellement. Les anecdotes fusent et on entre également dans son petit quotidien comme si cette auteure avait été une connaissance bien réelle.

De ce fait, c’est un livre « ensoleillé » que je conseille à tous lecteurs et notamment, à ceux qui ont vécu ou qui subissent les assauts du cancer puisque l’auteure transmet sa part de positivisme à travers les pages. À la fois personnel tel un journal intime et empreint d’humour où s’ajoute quelques fois de l’ironie bien placée, ce roman bienfaiteur est à découvrir rapidement. Chapeau à l’auteure pour ce premier bébé pourvu d’une belle subjectivité ! De même, mes remerciements à Babelio et aux éditions Stanké pour cet intéressant partenariat !


dimanche 21 novembre 2010

Marguerite Duras

Marguerite Duras




Biographie : Marguerite Duras, nom de plume de Marguerite Germaine Marie Donnadieu, est une écrivaine et cinéaste française, née le 4 avril 1914 à Gia Dinh (autre nom de Saïgon), alors en Indochine française, morte le 3 mars 1996 à Paris.
Son œuvre se distingue par sa diversité et sa modernité qui renouvelle le genre romanesque et bouscule les conventions théâtrales et cinématographiques, ce qui fait de Marguerite Duras une créatrice importante, mais parfois contestée, de la seconde moitié du XXe siècle.
En 1950, elle est révélée par un roman d'inspiration autobiographique, Un barrage contre le Pacifique. Associée au mouvement du Nouveau Roman elle publie ensuite régulièrement des romans qui font connaître sa voix particulière avec la déstructuration des phrases, des personnages, de l'action et du temps, et ses thèmes comme l'attente, l'amour, la sensualité féminine ou l'alcool. Par exemple Le Marin de Gibraltar (1952), Les Petits Chevaux de Tarquinia (1953), Moderato Cantabile (1958), Le Ravissement de Lol V. Stein (1964) ou Le Vice-Consul (1966) et Yann Andréa Steiner (1992), dédié à son dernier compagnon Yann Andréa, écrivain, qui après sa mort deviendra son exécuteur littéraire. Elle rencontre un immense succès public avec L'Amant, Prix Goncourt en 1984, autofiction sur les expériences sexuelles de son adolescence dans l'Indochine des années trente, qu'elle réécrira en 1991 sous le titre de L'Amant de la Chine du Nord.
Elle écrira aussi pour le théâtre, souvent des adaptations de ses romans comme Le Square paru en 1955 et représenté en 1957, et pour le cinéma : elle écrit en 1959 le scénario et les dialogues du film d'Alain Resnais Hiroshima mon amour dont elle publie la transcription en 1960. Elle réalisera elle-même des films originaux comme India Song, en 1975, ou Le Camion en 1977 avec l'acteur Gérard Depardieu.

Oeuvres littéraires :

  • Les Impudents, éd. Plon, 1943.

  • La Vie tranquille, éd. Gallimard, 1944.

  • Un barrage contre le Pacifique, éd. Gallimard, 1950.

  • Le Marin de Gibraltar, éd. Gallimard, 1952.

  • Les Petits Chevaux de Tarquinia, éd. Gallimard, 1953.

  • Des journées entières dans les arbres - Le Boa, Madame Dodin, Les Chantiers, éd. Gallimard, 1954.

  • Le Square, éd. Gallimard, 1955.

  • Moderato Cantabile, Les Éditions de Minuit, 1958.

  • Dix heures et demie du soir en été, éd. Gallimard, 1960.

  • L'Après-midi de Monsieur Andesmas (récit), éd. Gallimard, 1962.

  • Le Ravissement de Lol V. Stein, éd. Gallimard, 1964.

  • Le Vice-Consul, éd. Gallimard, 1966.

  • L'Amante anglaise, éd. Gallimard, 1967.

  • Détruire, dit-elle, éd. Les Éditions de Minuit, 1969.

  • Abahn Sabana David, éd. Gallimard, 1970.

  • L'Amour, éd. Gallimard, 1972.

  • « Ah ! Ernesto », un conte pour enfants, éd. Hatlin Quist, 1971.

  • Vera Baxter ou les Plages de l'Atlantique, éd. Albatros, 1980.

  • L'Homme assis dans le couloir (récit), Les Éditions de Minuit, 1980.

  • L'Été 80, Les Éditions de Minuit, 1980.

  • Les Yeux verts, éd. Les Cahiers du Cinéma, 1987.

  • Outside, éd. Albin Michel, coll. « Illustrations », 1981.

  • L'Homme atlantique, Les Éditions de Minuit, 1982.

  • La Maladie de la mort (récit), Les Éditions de Minuit, 1982.

  • L'Amant, Les Éditions de Minuit, 1984.

  • La Douleur, éd. POL, 1985.

  • Les Yeux bleus, cheveux noirs, Les Éditions de Minuit, 1986.

  • La Pute de la côte normande, Les Éditions de Minuit, 1986.

  • La Vie matérielle, éd. POL, 1987.

  • Emily L., Les Éditions de Minuit, 1987.

  • La Pluie d'été, éd. POL, 1990.

  • L'Amant de la Chine du Nord, éd. Gallimard, 1991.

  • Yann Andréa Steiner, éd. POL, 1992.

  • Écrire, éd. Gallimard, 1993.

  • Le Monde extérieur - Outside 2, éd. POL, 1993.

  • C'est tout, éd. POL, 1995.

  • La Mer écrite (textes de Duras sur des photographies d'Hélène Bamberger), éd. Marval, 1996.

  • Cahiers de la guerre et autres textes, éd. établie par Olivier Corpet et Sophie Bogaert, POL/IMEC, 2006




  • Source : fr.wikipedia.org

    Moderato Cantabile de Marguerite Duras

    Moderato Cantabile




    Éditions : Minuit
    Année : 1980
    Pages : 166
    Catégorie : Romans à l’eau de rose
    Extrait : Mais si. Un jour, un beau matin, tout à coup, elle rencontrera quelqu'un qu'elle reconnaîtra, elle ne pourra pas faire autrement que de dire bonjour. Ou bien elle entendra chanter un enfant, il fera beau, elle dira il fait beau. Ça recommencera. p. 120.

    Résumé 

    Qu'est-ce que ça veut dire, moderato cantabile ? Je ne sais pas. Une leçon de piano, un enfant obstiné, une mère aimante, pas de plus simple expression de la vie tranquille d'une ville de province. Mais un cri soudain vient déchirer la trame, révélant sous la retenue de ce récit d'apparence classique une tension qui va croissant dans le silence jusqu'au paroxysme final.
    Quand même, dit Anne Desbarèdes, tu pourrais t'en souvenir une fois pour toutes. Moderato, ça veut dire modéré, et cantabile, ça veut dire chantant, c'est facile.

    Source : evene.fr



    Mon avis

    Ma critique sera courte pour ce roman, car le mot spécifique qui résulte de cette lecture est « déception viscérale ». Sincèrement et surtout personnellement, un livre ne m’a jamais procuré une telle lassitude fusionnée à un état d’amertume qui me faisait souhaiter abandonner le récit à chaque page. La couleur grisâtre de la couverture symbolise authentiquement la vision que j’ai eu du livre : terne, inexpressif et surtout amphigourique. Étrangement, je ne vois point les caractéristiques mélioratives que lui ont trouvées les critiques s’exclamant sur la beauté rare de ce roman. Rien. Et je n’arrive pas également à trouver une seule qualité, alors que j’abhorre ne révéler que les points négatifs d’une lecture. Pourtant, je réfléchis, j’examine toutes les facettes, mais à mon grand dam, je ne trouve rien. Et ce seul point me fait souffrir, car je ne veux pas être contre un livre tant acclamé par les critiques. Ce qui me fait penser que souvent, je suis déçue des livres ovationnés au sein des journaux ou qui ont reçu un prix prestigieux ; je ne comprends jamais la raison de ce triomphe ( réflexion plus profonde dans une prochaine critique ).

    De ce fait, l’histoire de cette femme qui retrouve un étranger dans un bar à chaque soir pour une discussion plutôt confuse, après la leçon de piano de son fils, m’a laissée complètement indifférente. La protagoniste m’a semblé morne et sans grande consistance, prisonnière d’une solitude plus ou moins distincte et qui n’a peu d’intérêts à l’égard son fils, lequel on ne connaît que ces minces attributs physiques. Leurs propos sont si nébuleux et incohérents à l’occasion que j’ai perdu le fil de leurs discussions. Ce détachement silencieux s’est produit dès les premières phrases, comme si je prévoyais d’avance mon ressenti. La plume de l’auteure y est pour quelque chose, car elle sort des sentiers battus et je la compare honnêtement aux propos des personnages : dénuée de contexture.

    Non, je n’aime décidément pas critiquer aussi négativement un livre, alors pardonnez-moi pour mes propos, notamment à ceux qui ont trouvé ce roman un régal. Dans mon cas, ce fut un désœuvrement amer qui me pousse à abandonner toute nouvelle rencontre avec la plume de l’auteure.

    

    samedi 20 novembre 2010

    Sophie Kinsella

    Sophie Kinsella





    Biographie : Sophie Kinsella, de son vrai nom Madeleine Wickham, née le 12 décembre 1969 à Londres est une femme de lettres anglaise. Elle vit actuellement à Londres avec son mari et ses quatre jeunes fils: Freddy, Hugo, Oscar et Rex. Sa sœur Gemma Townley est aussi une auteur.
    Sophie Kinsella a étudié au New College et est devenue écrivain après avoir été journaliste financière.
    L’adaptation cinématographique des Confessions d'une accro du shopping est sortie le 20 mai 2009 et le DVD est paru en octobre 2009 Tous ses grands succès sont adaptés chez Pocket.

    Oeuvres littéraires :

    Sous le nom de Sophie Kinsella :
    • Série : "L'accro du shopping" :
      • Becky Bloomwood : confessions d'une accro du shopping, Belfond, 2002
      • Becky à Manhattan, Belfond, 2003, aussi publié sous le titre L'accro du shopping à Manhattan
      • L'Accro du shopping dit oui, Belfond, 2004
      • L'Accro du shopping a une sœur, Belfond, 2006
      • L'Accro du shopping attend un bébé, Belfond, 2008
      • Mini Shopaholic (traduction française non connue à ce jour), 2010
    • Samantha, bonne à rien faire, Belfond, 2007
    • Les Petits Secrets d'Emma, Belfond, 2005
    • Lexi Smart a la mémoire qui flanche, Belfond, 2009
    • Très chère Sadie, Belfond, 2010
    Sous le nom de Madeleine Wickham:
    • Une maison de rêve, Belfond, 1999
    • La madone des enterrements, Belfond, 1999
    • Drôle de mariage, Belfond, 2001
    • Des vacances inoubliables, Belfond 2002
    • Un week-end entre amis, Belfond, 2007

    Source : fr.wikipedia.org


    Site internet officiel : http://www.sophiekinsella.co.uk/