Les confessions d'une accro du shopping
Titre original : The secret dreamworld of a shopaholic
Éditions : Pocket
Année : 2006
Pages : 372
Catégorie : Chicklit
Extrait : C'est horrible. À quoi sert de découvrir une nouvelle boutique si on ne peut rien y acheter ? Autour de moi, tout le monde fait des emplettes, tout le monde s'amuse. Abattue, je rôde près d'un étalage de tasses, observant une Australienne prendre une pile de livres sur la sculpture. Elle bavarde avec le vendeur et soudain, je l'entends dire quelque chose au sujet de Noël. Et là, j'ai un éclair de pur génie. p. 122.
Résumé
Votre job vous ennuie à mourir ? Vos amours laissent à désirer ? Rien de tel qu'un peu de shopping pour se remonter le moral... C'est en tout cas la devise de Becky Bloomwood, une jolie Londonienne de vingt-cinq ans. Armée de ses cartes de crédit, la vie lui semble tout simplement magique ! Chaussures, accessoires, maquillage ou fringues sublimes... rien ne peut contenir sa fièvre acheteuse, pas même son effrayant découvert. Un comble, pour une journaliste financière qui conseille ses lecteurs en matière de budget ! Jusqu'au jour où, décidée à séduire Luke Brandon, un jeune et brillant businessman, Becky s'efforce de s'amender, un peu aidée, il est vrai, par son banquier, qui vient de bloquer ses comptes... Mais pourra-t-elle résister longtemps au vertige de l'achat et à l'appel vibrant des soldes ?
Source : livre.fnac.com
Mon avis
Qui aurait cru qu’un jour, je lirais un tel roman ? Je ne suis pas une fanatique de chicklit : à vrai dire, c’est tout le contraire ! Étant donné que je suis une jeune femme qui ne supporte ni maquillage, ni mode, bref, tout ce qui est exagérément féminin à mes yeux, vous vous doutez de ma réaction lorsque j’ai su que nous devions lire ce roman dans le cadre d’un cours. Au final, ce ne fut pas si terrible que je ne l’aurais cru. Or, attention aux conclusions hâtives ! Je n’ai pas dis que j’ai aimé ce livre pour autant ; mais plutôt que l’humour a été assez généreux pour que l’ennui ne prenne pas toute la place sur le podium. Ce fut plutôt un mélange entre le divertissement, fruit des évènements truculents du personnage, et la fastidiosité d’une intrigue creuse doublée de stéréotypes appartenant au roman à l’eau de rose moderne. La surconsommation féminine bouillonne au cours de ces trois cent pages et je suis certaine que de nombreuses femmes, surtout en Amérique, ont retrouvé leur folie de la mode à travers Becky. Et encore ! comment égaler une telle « accro du shopping » ?
Qui aurait cru qu’un jour, je lirais un tel roman ? Je ne suis pas une fanatique de chicklit : à vrai dire, c’est tout le contraire ! Étant donné que je suis une jeune femme qui ne supporte ni maquillage, ni mode, bref, tout ce qui est exagérément féminin à mes yeux, vous vous doutez de ma réaction lorsque j’ai su que nous devions lire ce roman dans le cadre d’un cours. Au final, ce ne fut pas si terrible que je ne l’aurais cru. Or, attention aux conclusions hâtives ! Je n’ai pas dis que j’ai aimé ce livre pour autant ; mais plutôt que l’humour a été assez généreux pour que l’ennui ne prenne pas toute la place sur le podium. Ce fut plutôt un mélange entre le divertissement, fruit des évènements truculents du personnage, et la fastidiosité d’une intrigue creuse doublée de stéréotypes appartenant au roman à l’eau de rose moderne. La surconsommation féminine bouillonne au cours de ces trois cent pages et je suis certaine que de nombreuses femmes, surtout en Amérique, ont retrouvé leur folie de la mode à travers Becky. Et encore ! comment égaler une telle « accro du shopping » ?
Car en effet, Becky est un personnage unique en son genre, bien qu’elle incarne le stéréotype féminin de la machine américaine. Sa passion aliénée pour les vêtements où se cache également une addiction à dépenser l’entraîne dans quelques mésaventures qui font le charme des américains. Et ces vicissitudes ne sont que le fruit de son irresponsabilité, lequel se teinte d’exagération afin de titiller le rire chez son lecteur. Personnellement, ce ne fut point le cas pour moi, mais je dois avouer avoir souri à l’occasion. Les lettres venant de son banquier viennent soutenir son amour de la dépense et par le fait même, engendrent les aventures fantasques de Becky puisqu’elle essaie de trouver une façon toute spécifique de payer ses dettes. Cependant, son irresponsabilité mélangée à sa personnalité excentrique amène quelques difficultés dans l’atteinte de son but. D’autre part, sa relation en contre-point avec Luke Brandon s’ajoute à ses embûches et pimente davantage ses mésaventures déjà hautes en couleur. Par contre, je trouve que cette relation n’est pas assez mise en évidence pour que l’on puisse considérer ce récit comme un roman à l’eau de rose.
En un mot, c’est une recette littéraire qui n’apporte qu’un léger plaisir et ce, en un court laps de temps. Hormis la pincée d’humour qui entoure la vie de Becky, je fus lassée du récit rapidement puisque le thème ne m’accrochait nullement et l’intrigue me paraissait médiocre au point où j’étais bien heureuse de terminer cette lecture. L’écriture est conforme à ce genre de récit et donc, n’a su me captiver. Je ne suis pas surprise de ma déception, car ce roman est davantage dédié à un vaste public, c’est pourquoi la légèreté est exploitée de façon à ce qu’un grand nombre de gens puisse le lire sans difficulté apparente. Et puisque j’ai une prédilection pour les histoires centrées sur une intrigue complexe et une plume qui se détache des autres, je ne pouvais que me sentir déçue. Ainsi, à vous de savoir si ce genre de roman vous plaira ou non !
Je l'ai lu moi aussi sous la pression d'une copine et j'ai eu du mal avec le personnage et le fait que ce soit un livre purement chick-litt. Je suis pas mal à l'opposée de Becky dont elle n'a pas réussi à me rejoindre. C'est vrai que l'humour qui se dégage a réussi à me tirer quelques sourires mais rien de bien marquant. Je n'ai pas eu envie de lire la suite
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