mercredi 12 janvier 2011

Fin de mon projet littéraire

Chers lecteurs,

J'ai dans le regret de vous informer que mon blog Au coeur des mots est officiellement terminé. En effet, après mûre réflexion, j'ai décidé d'arrêter ce fabuleux projet personnel après deux ans de belles aventures. Mes raisons sont multiples et je n'ai pas honte de vous les dévoiler. Premièrement, je n'ai plus de plaisir à chroniquer mes lectures. Écrire des critiques était devenu un fardeau, une obligation pour moi. Je veux désormais lire que pour le simple plaisir de lire pour moi-même et mon apprentissage personnel. Et je dois avouer que cesser de chroniquer toutes mes lectures m'enlève un poids de plus de mes épaules. Cela m'amène à aborder la deuxième raison. Celle-ci étant que je veux mettre mes priorités à la bonne place et consacrer davantage mon temps à mes études en Lettres, mais surtout à l'écriture. En mettant fin à ce projet, je pourrai m'investir toute entière dans l'écriture de textes et de poèmes, qui est largement plus plaisant pour moi que des critiques. Finalement, j'ai également besoin de me détacher quelque peu de l'ordinateur. En quittant forum et blog, de même qu'en ne m'investissant que partiellement dans mon site internet personnel ( informations plus bas ), je passerai moins d'heures sur la toile informatique, ce qui augmentera de beaucoup mon énergie, car l'ordinateur a tendance à me créer des symptômes de fatigue.

Toutefois, je ne regrette aucunement cette bellissime expérience en tant que blogueuse littéraire, car ce projet m'a conduite sur un chemin nouveau au sein de l'univers des livres. À travers mes nombreuses critiques, j'ai également pu développer mon style d'écriture afin que celui-ci se teinte de maturité et de subjectivité. Il y a deux ans, mon parcours littéraire était moins vaste, je lisais à peine du classique et ma plume n'avait pas encore enfanté son unicité. Ainsi, ce projet d'envergure qui a duré plus longtemps que je ne le croyais fut pour moi le précurseur de ce que j'accomplis actuellement au sein de ma passion. Je remercie chaleureusement chaque lecteur avec qui j'ai pu partager la passion qui me consume. Je n'oublierai pas de sitôt cette expérience qui s'est transformée en une deuxième renaissance ( la première étant la découverte inoubliable de ma passion ) !

Avant de terminer ce message, je vous invite à vous rendre sur mon site internet personnel que j'ai élaboré il y a peu de temps afin de continuer à faire partager les fruits de ma plume ainsi que mon cheminement en tant qu'auteur. Vos visites et vos commentaires sont les bienvenus !

http://parfumduneplume.e-monsite.com/


Que la Source puisse toujours vous guider !

Shana xxxxxx

mercredi 29 décembre 2010

Marc Séguin

Marc Séguin





Biographie : Marc Séguin est né à Ottawa le 20 mars 1970. Il a obtenu un baccalauréat en beaux-arts de l'Université Concordia et vit et travaille actuellement entre Montréal et New York. Dès 1996, sa première exposition individuelle présente des tableaux de grandes dimensions aux propositions plastiques étonnantes. Cette exposition attire favorablement l'attention des critiques et des collectionneurs: sa carrière est lancée ! Graveur doué autant que peintre prolifique, Marc Séguin voit son travail reconnu par les conservateurs du Musée d'art contemporain de Montréal en 1997 lorsque ceux-ci l'incluent dans la désormais célèbre exposition de groupe De fougue et de passion. On l'invite d'ailleurs à y présenter une exposition personnelle en 2000 alors qu’il n'a que 29 ans: une série de grands tableaux ayant pour thème la rosace médiévale. Cette exposition circule par la suite en France, au Centre culturel canadien de Paris pendant l'été de 2001, et partout au Canada en 2003.

Depuis 2000, le Musée d'art contemporain de Montréal, le Musée des beaux-arts de Montréal et le Musée national des beaux-arts du Québec ont acquis des œuvres importantes de Marc Séguin. Ses estampes et ses peintures se trouvent dans de nombreuses collections d'entreprises canadiennes et chez d’importants collectionneurs privés du Québec, du Canada et des États-Unis. À ce jour, Marc Séguin a tenu plus de vingt expositions personnelles et participé à autant d'expositions de groupe et de foires internationales à Madrid, Barcelone, Venise, Berlin, Cologne, New York, Miami, Chicago, Bruxelles et Namur.

Oeuvres littéraires :





Source : galeriesimonblais.com

jeudi 23 décembre 2010

La foi du braconnier de Marc Séguin

La foi du braconnier






Éditions : Leméac
Année : 2009
Pages : 146
Catégorie : Littérature québécoise

Résumé 

Marc S. Morris est un chasseur. À demi Mohawk, dans son sang coule une amertume brûlante nourrie de désillusion et, s'il tue les bêtes, c'est pour éviter de tuer les hommes. Pourtant, Marc S. Morris à la Foi, aimerait avoir la Foi. Devenir pape, par exemple. Ou aimer une femme. Dédier sa vie.
C'est le lendemain d'un suicide raté que le narrateur raconte, comme dans un ultime sursis, les dix dernières années au cours desquelles il a sillonné en pick-up le continent à la recherche de cette grandeur qui l'aurait transporté. Vu du ciel, son parcours dessine des kilomètres de mots rageurs qu'il trace minutieusement sur les veines mêmes de cette Amérique qui le déçoit.
Ce récit a la texture de la terre dans laquelle on a planté un couteau, la lumière des tableaux du Titien, une narration ponctuée de références à Nirvana comme à saint Augustin, et pour trame de fond des événements majeurs, joués par des acteurs plus ou moins anonymes, témoignages décapants de ce tournant du millénaire.


Source : archambault.ca



Mon avis
À la fin de cette lecture, qui s’est avérée assez fastidieuse, j’ai eu l’impression de ne point l’avoir lu. Ou plutôt devrais-je dire que je n’ai point su y plonger véritablement pour pouvoir étaler toutes les membranes de cette histoire et y déceler davantage de côtés mélioratifs. Mon plongeon ne s’est point réalisé parce que je n’ai ni saisi le noyau du récit, à savoir la vertu subjective du livre, ni été conquise par la plume et l’écho du récit. Encore une fois, je fus déçue d’un livre ayant rapporté un prix littéraire. Il semble que je n’ai point eu la même vision de cette histoire que les juges ou les personnes qui acclament cette œuvre. Mais je ne m’en plains pas puisque la divergence des opinions est l’une des beautés qui caractérise la littérature. Ainsi, au fil de cette lecture, j’ai été assiégée par l’ennui, mais surtout brimée par la vulgarité des propos utilisés. Je ne suis point de celles qui adornent les récits ayant pour but de choquer ou de faire réagir les lecteurs en usant de vulgarisme, lequel implique souvent des mots salaces. Ce n’est pas que je n’aime point me faire bouleverser par un texte, mais que j’abhorre cette manière d’exprimer les idées, car elle heurte durement mon esprit. Parallèlement, le texte a une absence complète de pudeur et selon moi, cela dénature péjorativement la sexualité qui est exploitée maintes fois au cours du roman puisque la crudité explicite devient particulièrement déplaisante et entache tout plaisir à la lecture. Il en va de même pour les autres thèmes cultivés au sein de cette histoire. La masculinité est évoquée de manière que je qualifie d’insipide, car être un homme n’est point de savoir tuer ou user expressément d’une virilité immodérée qui a tout lieu de rendre l’homme, pardonnez mon expression familière, « macho ». La révolte, le suicide, le côté animal de l’être humain et l’amour ( ceci est un grand mot, car l’expression d’attachement qui se retrouve dans le récit ne peut rivaliser avec la véritable signification de l’amour ) sont également d’autres thèmes qui auraient pu être brillamment exploités s’ils emmenaient le lecteur vers une réflexion morale qui en vaut la peine. Ce ne fut pas le cas, car je n’y ai retiré aucune essence à la fin du livre, ce que j’espère constamment lorsque je plonge dans un roman.

Il me fut également impossible de m’attacher au personnage de Marc, ce chasseur friand de la cuisine découlant de ses chasses et qui se prête un peu trop constamment à l’animal qui est ancré en lui. Désillusionné par la société, il s’enfonce dans une révolte qu’il exprime par des idées suicidaires ou des mots tels que « FUCK » écrit sur des cartes géographiques. C’est un comportement que je peux comprendre puisque la société me désespère tout autant. Par contre, cet état d’émeute intérieur ne m’a point rejoint à cause de son expression externe qui ne m’a apporté aucune compréhension à son égard. De même, d’après la conférence que nous avons eut au Cégep, il y a également la présence d’une critique envers la surconsommation de notre époque. Sincèrement, je ne l’ai point vu, mais peut-être que d’autres ont pu constater cette critique. Le sujet de la chasse dans lequel évolue le protagoniste, étant donné que ce domaine est sa passion, m’a également laissée indifférente, car ce n’est pas un thème qui m’intéresse particulièrement. Cependant, je dois avouer que lorsque Marc décrit les repas où se retrouvent les fruits d’une excellente chasse, je m’extasie presque devant le détail réel de ces plats qui expose judicieusement toutes leurs saveurs. Mais ce point positif n’a pas su largement ramener mon attention au sein du récit.

Conséquemment, ce fut un roman qui n’a semé que le stoïcisme en moi. Nonobstant une écriture au talent bien apprêté, le récit ait resté terne et dérangeant à mes yeux tant par sa structure dont le cadre spatio-temporel est difficile à cerner aux prémices du livre que par ses propos dont la révolte s’exprime à outrance par la vulgarité et la sexualité explicite. Personnellement, bien qu’il ait gagné le prix littéraire des collégiens, ce n’est pas un livre que je conseillerais.




mardi 21 décembre 2010

Véronique Lettre

Véronique Lettre






Biographie : Véronique Lettre est née à Lac-Beauport, en banlieue de Québec. En 1992, elle quitte sa ville natale pour terminer un baccalauréat en administration marketing à l'Université du Québec à Montréal. Elle est aujourd'hui vice-présidente d'une agence de publicité bien connue de Montréal, et Plus fou
que ça… tumeur !
est son premier ouvrage.

Oeuvres littéraires :




Source : edstanke.com