Je pense qu'après deux mois dénués d'écriture, il était l'heure que je vous poste un récit personnel et ainsi assouvir ma faim " plumesque ". Veuillez me pardonner de cette absence prolongée puisque je n'y pouvais rien moi-même. Les études comblaient et comblent tant mes horaires que je n'ai peu de temps pour écrire. En fait, c'est tout juste si je peux m'adonner à la lecture ! Oui, c'est une douloureuse tragédie pour quelqu'un qui a un amour littéraire aussi vaste que son propre coeur...
Ainsi donc, je vous ai concocté un poème particulièremennt subjectif qui dévoile ce que je ressens en ce moment. Pour mieux vous éclairer, j'ai été acceptée au Cégep de Sherbrooke en profil Lettres et puisque ce bâtiment est érigé si loin de la maison, je dois définitivement quitter le nid pour m'établir au sein de la ville de Sherbrooke, un départ lancé pour le mois de juillet. Ergo, ce texte est le miroir de mes émotions à l'égard de cette envolée hors de ma chaumière familiale et qui me cause tant d'excitation et de crainte interminables. Battre de mes propres ailes est une étape péremptoire pour moi et il m'était impératif de l'exprimer en quelques mots.
Mon envol
Face, les yeux vers le dôme étoilé,
Le cœur serré, se dévoilent mes battements apeurés.
Une larme, un sourire de liberté,
En mon esprit essoufflé,
Voilà que s’entrouvre un mélange de sentiments bousculés.
Ces émotions, aussi désemparées soient-elles,
Chamboulent mon existence canonique,
Ouvrant l’ombre d’un chemin édénique,
Hélas ! naguère utopique,
Devenant, telle l’éclosion d’un rêve, soudain véridique.
Mon dos se voûte,
Un éclair zèbre la voûte,
Parmi l’éruption de la frénésie,
S’entrouvrent alors mes ailes battant l’infinie.
Impuissante, ballottée entre les flots de l’horreur
Et l’apogée du bonheur,
J’inaugure ma première envolée,
Au loin, dans le ciel veloûté,
Disant adieu au nid qui m’a abritée
Et à la tendre famille qui m’a couvée.
Fanny Mathieu ( 2010 )
absolute3d.net
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