lundi 11 octobre 2010

Paul en Finlande de Yann Martel

Paul en Finlande





Éditions : Rivages
Année : 1995
Catégorie : Nouvelles
Âge : Dès 13 ans
Résumé : Paul en Finlande est le premier livre de Yann Martel, ce jeune écrivain canadien qui remportait, en 2002, le prestigieux Booker Prize pour son roman Life of Pi.
Paul a 19 ans et va mourir du sida qu’il a contracté lors d’une transfusion sanguine. Afin d’adoucir sa mort, son ami – le narrateur – lui propose un jeu : chacun racontera un événement de chaque année du XXe siècle tout en fabulant sur une famille fictive finlandaise. Car, comme le dit le narrateur, “Seul l’imaginaire devrait compter” : l’imaginaire, comme arme ultime contre le scandale de la mort d’un jeune homme.
Dans la deuxième nouvelle, on retrouve le même narrateur dans une salle de concert improbable, à Toronto, alors qu’un orchestre d’anciens combattants joue un concerto à la mémoire d’un camarade tué au Vietnam. Là encore, l’art devient un moyen de transcender l’horreur.
Sur un ton implacable, le troisième récit présente la peine capitale comme un acte purement routinier. On y fait la connaissance d’un directeur de prison qui envoie, sans sourciller, une lettre circulaire à la mère des condamnés à mort.
Enfin, dans la quatrième et dernière nouvelle, plus aérienne et plus ludique, le narrateur rend visite à sa bavarde grand-mère. Au milieu de ses innombrables possessions, il prend “la ferme résolution de ne plus jamais vivre pour les objets”. Paul en Finlande est un premier livre tout en finesse où Yann Martel imposait déjà son talent de subtil observateur de la condition humaine. --Monique Roy --



Source : amazon.ca

Mon avis ( octobre 2008 ) : Comment dire... je suis à la fois déçue et réjouis par ce petit bouquin. Déçue parce que les quatre nouvelles ne m'ont pas vraiment atteinte mais réjouis par la beauté de l'écriture de Yann Martel. Ces mots sont justes et pleins de sens et son vocabulaire exceptionnel. Il a une façon bien à lui de voir les choses que nous voyons sans vraiment voir. Bref, ce roman m'a laissé un sentiment très étrange, entre l'ennui et la satisfaction.

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