samedi 16 octobre 2010

Ma vie ne sait pas nager d'Élaine Turgeon

Ma vie ne sait pas nager




Éditions : Québec Amérique
Année : 2006
Pages : 127
Catégorie : Jeunesse / Romans dramatiques
Âge : Dès 13 ans
Résumé : Une famille comme il y en a tant d'autres. Un père, une mère, deux soeurs jumelles. Jusqu'à ce que Geneviève s'enlève la vie, la veille de ses 16 ans, dans la piscine de son école secondaire. Lou-Anne tente alors de survivre au drame, entre une mère écrasée par la mort d'une de ses filles, un père qui tente tant bien que mal de fuir sa douleur et une grand-mère qui se réfugie derrière la colère. L'écriture, les mots et la parole viendront au secours de cette famille en plein naufrage où la dépression se transmet de génération en génération. Un roman bouleversant comme l'est la vie quand on a 15 ans, l'avenir devant soi et qu'on décide de mourir. Un roman nécessaire et rempli d'espoir.

Source : quebec-amerique.com

Mon avis ( février 2009 ) : Un petit livre bouleversant qui aborde le suicide avec justesse et qui m'a sincèrement touché. Ce roman est écrit sous forme de journal intime, la première partie par Geneviève qui a décidé d'en finir avec la souffrance et la deuxième partie par sa jumelle, Lou-Ann, qui sombre peu à peu dans la dépression et qui essaye en vain de comprendre pourquoi elle s'est suicidée. Élaine Turgeon, avec son écriture berçante, nous fait découvrir avec finesse les deux côtés de la médaille. Ce livre nous fait comprendre que la vie ne tient quà un fil et que tout le monde a des problèmes et peut sombrer dans la dépression, voir même à penser au suicide. Ça nous apprend à ne pas juger ceux qui décident d'en finir, mais plutôt à essayer de les comprendre. Finalement, le roman d'Élaine Turgeon finit sur une bonne note : il y a toujours une lumière au bout du tunnel.

Extrait du livre : « Mais Geneviève ne pensait ni à sa mère ni à son père lorsqu'elle fit tourner la clé dans la serrure de la porte du vestiaire de la piscine, à vingt-trois heures quarante-trois. Elle se dit simplement que c'était la dernière fois qu'elle accomplissait ce geste. »

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