Les morts...
Le vent fait flotter
Du même côté
Les voiles des veuves
Et les pleurs mêlés
Des mille douleurs
Vont au même fleuve.
Serrés les uns contre les autres
Les morts sans haine et sans drapeau,
Cheveux plaqués de sang caillé,
Les morts sont tous d’un seul côté.
Dans l’argile unique où s’allie sans fin
Au monde qui meurt celui qui commence
Les morts fraternels tempe contre tempe
Expient aujourd’hui la même défaite.
Heurtez-vous, ô fils divisés !
Et déchirez l’Humanité
En vains lambeaux de territoires,
Les morts sont tous d’un seul côté.
Car sous la terre il n’y a plus
Qu’une patrie et qu’un espoir
Comme il n’y a pour l’Univers
Qu’un combat et qu’une victoire.
Du même côté
Les voiles des veuves
Et les pleurs mêlés
Des mille douleurs
Vont au même fleuve.
Serrés les uns contre les autres
Les morts sans haine et sans drapeau,
Cheveux plaqués de sang caillé,
Les morts sont tous d’un seul côté.
Dans l’argile unique où s’allie sans fin
Au monde qui meurt celui qui commence
Les morts fraternels tempe contre tempe
Expient aujourd’hui la même défaite.
Heurtez-vous, ô fils divisés !
Et déchirez l’Humanité
En vains lambeaux de territoires,
Les morts sont tous d’un seul côté.
Car sous la terre il n’y a plus
Qu’une patrie et qu’un espoir
Comme il n’y a pour l’Univers
Qu’un combat et qu’une victoire.
René Arcos
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