dimanche 17 octobre 2010

La nuit Woolf de Lyne Richard

La nuit woolf





Éditions : Québec-Amérique
Année : 2009
Pages : 222
Catégorie : Jeunesse / Romans d'amour
Âge : Dès 12 ans
Résumé : Le cœur, quand il tombe, comme ça, d’un seul coup, brutalement et avec fracas, quand il tombe au fond du ventre et que tout explose, jamais, jamais je n’oublierai ce que ça fait…

L’amour a mis des étincelles dans les yeux de Virginia avant de tout éteindre, cruellement. Comme la grande Woolf à qui elle doit son prénom, elle se mettra à ramasser des cailloux... Sur la plage, son destin rencontrera celui d’un jeune homme mystérieux, dont le corps se trouve du côté de la suie et des cendres. La mer saura-t-elle apaiser leurs brûlures ?

Dans La Nuit Woolf, son premier roman jeunesse, Lyne Richard aborde les thèmes délicats du chagrin amoureux, du suicide et du vide intérieur. Une splendide histoire d’amour où les arts côtoient la mer et les grands espaces, insufflant un profond désir de vivre, comme si la beauté et l’espoir pouvaient renaître de leurs cendres.


Source : maglecture.com

Mon avis ( juin 2009 ) : Un beau et touchant roman, le premier livre jeunesse de Lyne Richard et sûrement pas le dernier. L'auteure, avec ses mots empreint d'émotions et à travers les paroles de Virginia, nous raconte les deux histoires d'amour qui ont chamboulé sa vie. Après une peine d'amour bouleversante, Virginia, dépressive, retourne au chalet de ses vacances avec sa famille. Elle va choisir de renoncer à la vie dans la mer, mais elle sera sauvée par un mystérieux garçon avec qui elle va vivre une amitié singulière qui se changera vite en une histoire d'amour. Même si le roman se lit assez vite, j'ai été touchée par les mots de Lyne Richard qui a une façon simple et magnifique de raconter l'histoire. En somme, un bon roman à découvrir surtout pour les jeunes qui ont vécu des peines d'amour difficiles et qui ont souvent pensé à atténuer leur souffrance en s'enlevant la vie.

Extrait du livre : « L'eau monte. J'en ai maintenant jusqu'à la poitrine. La marée grimpe assez vite. Je n'entends plus que le bruit de l'eau et mon coeur. J'ai l'impression que le pouls de la mer me bat les tempes. Est-ce que la mer garde en mémoire toutes les morts et les désespérances ? Qu'est-ce que ça fait de mourir noyée ? Vais-je étouffer longtemps ou la mer m'emportera-elle dans ses bras, loin, très loin de cette douleur ? »

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