La marque de Windfield
Année : 1994
Pages : 497
Catégorie : Romans historiques / uchroniques
Âge : Dès 14 ans
Résumé : 1866. Un jeune élève du collège de Windfield, non loin de Londres, se noie lors d’une escapade qui tourne au drame. Plusieurs garçons sont témoins. Parmi eux, Edward Pilaster, l’héritier de la fortune des Pilaster, une richissime dynastie de banquiers, Hugh Pilaster, un cousin pauvre d’Edward, et Micky Miranda, fils d’un grand propriétaire terrien d’Amérique du Sud.
Ce tragique accident - mais s’agit-il d’un accident? - et les secrets qui l’entourent vont marquer à jamais ces trois garçons. Leurs destins ne cesseront plus de s’entrecroiser au fil des rivalités amoureuses et des luttes impitoyables pour s’assurer le contrôle de la banque.
Bureaux lambrissés d’acajou des grands temples de la finance… Bas-fonds où les gentlemen s’encanaillent dans le jeu ou la débauche…
En faisant le récit haletant des passions qui déchirent cette famille de grands banquiers, Ken Follett redonne vie à la fascinante Angleterre victorienne. Dans toute sa splendeur. Dans toute sa noirceur.
Source : laffont.fr
Mon avis ( août 2009 ) : En toute franchise, j'étais heureuse de finir cette lecture. Au début du livre, le scénario était palpitant et je m'attendais à une excellente histoire. Un meurtre mystérieux est commis au collège de Windfield et seul quelques élèves sont spectateurs. Mais lorsque j'ai entamé la première partie, je fus tout simplement ennuyée par l'intrigue. Je m'attendais à ce que celle-ci tourne autour du meurtre, mais ce n'était pas le cas. En fait, le dénouement apparaît seulement à la fin et quelques fois au milieu de l'histoire. La trame en général est seulement axé sur la banque Pilaster et les manigances qui l'entoure. Comme je n'y connaissais rien aux affaires entourant les banques, je me suis ennuyée d'un bout à l'autre.
En ce qui concerne les personnages, j'étais déçue et il me fut impossible de m'attacher à l'un d'eux. Augusta, cette inconcevable manipulatrice, m'a laissé un goût amer dans la bouche et je la détestais autant que Hugh. Dommage que ses actions étaient prévisibles ! Edward et Micky, ces affreux gentlemans qui se noient dans l'alcool et la débauche dans les clubs, étaient encore plus détestables qu'Augusta. Les seuls qui attiraient ma sympathie étaient Maisie et Hugh, mais encore je n'étais pas capable de m'y attacher.
Bref, cette histoire de complots et de banquiers n'aura pas réussi à m'atteindre et selon mon opinion, il est bien loin d'être un best-seller. Par contre, l'écriture de Ken Follett a de l'originalité et je compte bien découvrir d'autres de ses romans pour mieux me faire une idée sur l'auteur.
Extrait du livre : « Elle était étonnée d'apprendre que le départ de Hugh allait coûter beaucoup à la banque. L'idée ne lui était pas venue qu'en donnant de l'avancement à Edward et en sapant la position de Hugh elle aussi perdait de l'argent. À un moment, elle se demanda si elle ne risquait pas de mettre en péril l'établissement sur lequel elle fondait tous ses espoirs et tous ses projets. Mais c'était ridicule. La banque Pilaster était extrêmement riche : rien de ce qu'elle pourrait faire ne la menacerait jamais. »
Critiques d'ailleurs : Monlunivers , Jules , Lou , Tamara , Romanza , Kidae
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